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Le confort thermique : c'est quoi ?

Le confort thermique est un élément important de la vie quotidienne, surtout lorsque les températures sont extrêmes. Pour atteindre un confort thermique optimal, il est essentiel de comprendre les facteurs qui y contribuent. En général, il existe trois facteurs principaux qui influencent le confort thermique. C’est ce que nous allons découvrir dans cet article.

Confort thermique : air trop froid dans la maison

Le confort thermique peut être défini comme une sensation de bien-être vis-à-vis de l’environnement thermique dans lequel on se trouve. Cet état est essentiel pour rendre un espace agréable à vivre, que ce soit une maison ou tout autre lieu. Cette sensation est propre à chaque individu et est influencée par divers critères. Dont la température ambiante, la température des parois, le mode de chauffage, les mouvements d’air, ainsi que les préférences et activités de l’occupant.

Tous ces facteurs contribuent à l’ambiance générale d’une surface.

Une gestion adéquate du confort thermique permet non seulement de se sentir bien, mais également de réaliser des économies d’énergie. Notamment en évitant les fuites de chaleur en hiver ou les excès de chaleur en été, grâce à une bonne isolation et à des systèmes adaptés qui font gagner en qualité de vie.

 

L’air : un facteur essentiel du confort thermique

Parmi les facteurs du confort thermique, on retrouve l’air qui a un rôle essentiel à jouer. En effet, la qualité du confort thermique dépend de cet élément de par sa température, son humidité relative et sa  vitesse.

L’importance de la température de l’air

La température de l’air est l’un des facteurs les plus importants pour le confort thermique. Elle doit être maintenue à un niveau optimal pour assurer le bien-être des occupants d’un logement. En général, la température d’un logement doit être maintenue de 20,3°C à 24,7°C pour assurer un confort thermique optimal.

Lorsqu’il fait trop chaud dans un logement, les occupants peuvent ressentir un coup de chaleur ou des symptômes tels que de la fatigue, des maux de tête et une transpiration excessive. D’un autre côté, lorsque la température de l’air est trop basse, les occupants peuvent ressentir du froid, des frissons et des engourdissements.

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Il est aussi important de noter que la température de l’air doit être maintenue à un niveau optimal en fonction de l’activité des occupants et des vêtements qu’ils portent. Par exemple, si les occupants sont actifs ou portent des vêtements chauds, la température de l’air peut être stabilisée à un niveau inférieur. À l’inverse, si les occupants sont inactifs ou portent des vêtements légers, la température de l’air doit être gardée à un niveau plus élevé.

C’est pourquoi trouver la juste température dans une maison en prenant en considération les activités et les vêtements des occupants est essentiel pour assurer un certain bien-être.

L’humidité relative en intérieur

L’humidité relative est le rapport entre la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air et la quantité maximale que l’air peut contenir à une température donnée. Elle est exprimée en pourcentage. Elle doit être conservée à un niveau confortable pour éviter les sensations de sécheresse ou d’humidité excessive. La plage de confort pour l’humidité relative se situe généralement entre 30% et 60%.

Afin d’avoir un bon confort thermique de son habitation, il est bon de noter que l’air trop sec peut favoriser la propagation des virus et des bactéries, tandis qu’un air trop humide peut favoriser la croissance de moisissures et d’acariens. Il est donc important de maintenir un niveau d’humidité relative confortable pour garantir une bonne qualité de l’air intérieur.

Aussi, cette humidité peut impacter la consommation d’énergie. En effet, un air trop sec peut nécessiter plus de chauffage pour maintenir une température confortable, tandis qu’un air trop humide peut nécessiter plus de climatisation. Donc en garantissant un niveau d’humidité relative confortable, il est possible de réduire la consommation d’énergie et ainsi de réaliser des économies sur les factures d’énergie.

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La vitesse de l’air et son rôle à jouer dans la température ressenti

La vitesse de l’air est un facteur important pour le confort thermique, car c’est elle qui affecte la capacité du corps humain à dissiper la chaleur. Lorsque l’air est immobile, alors le corps peut facilement dissiper la chaleur. En revanche, lorsque l’air est en mouvement, il est plus difficile pour le corps de dissiper la chaleur. La vitesse de l’air doit donc être maintenue à un niveau confortable pour éviter les sensations de froid ou de chaud excessives, et ainsi améliorer le confort thermique. La plage de confort pour la vitesse de l’air se situe généralement entre 0,15m/s et 1m/s.

Il est également important de noter que la vitesse de l’air peut varier en fonction de la position de la personne par rapport à la source d’air. Par exemple, lorsque la vitesse de l’air est trop élevée, cela peut causer une sensation de froid. Cela peut, par exemple, être illustré si une personne est assise directement en face d’un ventilateur ou d’une climatisation : elle peut ressentir une sensation de froid même si la température ambiante est confortable. Au contraire également, si la vitesse de l’air trop faible, cela peut entraîner une accumulation de chaleur autour du corps. Cela peut ainsi causer une sensation d’inconfort.

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L’humain : facteur clé du confort thermique en intérieur

 

La définition du confort thermique considère les paramètres du bien-être humain. Il est donc tout naturel d’intégrer le facteur humain comme élément clé du confort thermique.

 

 

Voici pourquoi l’Humain contribue au confort dans un environnement :

  • Sensation individuelle : le confort thermique est subjectif. Ce qui est confortable pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. Par exemple, deux personnes dans la même pièce ou bâtiment peuvent avoir des perceptions différentes de la température. L’une peut ressentir de la chaleur tandis que l’autre peut se sentir à l’aise.
  • Métabolisme : Chaque personne a un taux métabolique différent. Le métabolisme est le processus par lequel le corps produit de la chaleur. Certains individus produisent plus de chaleur que d’autres en fonction de leur âge, de leur sexe, de leur alimentation et de leur niveau d’activité.
  • Activité : Le niveau d’activité d’une personne influence sa perception du confort thermique. Une personne qui est physiquement active produira plus de chaleur corporelle qu’une personne au repos, ce qui peut influencer sa sensation de confort.
  • Vêtements : l’habillement peut aussi affecter la sensation de confort thermique. Les vêtements agissent comme une isolation, et le choix des vêtements peut augmenter ou diminuer la sensation de chaleur ou de froid.
  • Adaptation : les humains peuvent s’adapter, dans une certaine mesure, aux conditions thermiques. Par exemple, une personne qui vit dans une région froide depuis longtemps peut être plus tolérante au froid qu’une personne qui vient d’une région chaude.
  • Culture et préférences personnelles : elles peuvent modifier la perception du confort thermique selon les individus. Ainsi, dans certaines cultures, il est courant de vivre dans des conditions plus chaudes ou plus fraîches que ce que d’autres pourraient trouver confortable.

C’est pour toutes ces raisons qu’il est crucial de prendre en compte le facteur humain afin d’assurer un niveau optimal de confort thermique. Cela signifie souvent qu’il faut  prévoir des systèmes qui peuvent être ajustés selon les besoins et les préférences des occupants dans un intérieur.

La température des parois et surfaces

Le confort thermique est cette sensation délicate d’équilibre que nous recherchons tous dans nos habitats. Et cet équilibre ne dépend pas uniquement du climat ambiant de l’air, ni de nous-même. L’un des facteurs souvent sous-estimés, mais tout aussi crucial, est la température des parois et des surfaces qui nous entourent. Qu’il s’agisse des murs d’un bâtiment, des sols ou du plafond, elles jouent un rôle déterminant sur notre aisance au quotidien. Elles influencent nos interactions avec l’environnement, modulant ainsi notre expérience avec le chaud et le froid.

Voici comment la température d’une surface peut jouer un rôle primordial dans notre confort :

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  Effet sur la convection d’air : la différence de degrés entre un composant et l’air ambiant peut influencer les mouvements d’air. Par exemple, un radiateur allumé crée des courants d’air ascendants à proximité, modifiant la répartition de la chaleur ou fraicheur dans la pièce.

  •       L’isolation : les parois peuvent également jouer le rôle d’isolants thermiques lorsqu’elles sont bien isolées. Par exemple, un tapis ou une moquette peut aider à isoler par le sol, offrant une sensation plus chaude que le carrelage ou le béton. Pour les murs, isoler son logement permet de maintenir le frais à l’intérieur en été, et conserver la chaleur en hiver.
  •       Le rayonnement solaire : émis par le soleil, le rayonnement à une grande influence sur le confort thermique. Il peut à la fois augmenter directement le thermomètre des espaces exposés, mais aussi influencer la température des éléments avec lesquels nous interagissons. Par exemple, si une maison à une forte exposition au soleil en été, cela peut entraîner une surchauffe des lieux. Surtout si elles ne sont pas suffisamment protégées. Cela peut alors nécessiter l’utilisation accrue de systèmes de climatisation ou de refroidissement.
  •       La condensation : si la température d’une paroi tombe en dessous du point de rosée de l’air ambiant, l’humidité condense dessus. Cette condensation peut à la fois causer des problèmes structurels, et contribuer à une sensation d’humidité et de fraîcheur.
  •       Les sensations de confort ou d’inconfort : même si l’air ambiant à une température confortable, un élément frais à proximité (comme un sol carrelé en hiver) peut créer un ressenti glacial lorsqu’on la touche. Inversement, si il est chaud (comme un banc en plein soleil en été) peut ne pas être supportable au toucher.

·        Échanges radiatifs entre le corps et les surfaces. Nous échangeons constamment avec notre environnement. Non seulement par conduction et convection, mais aussi par rayonnement. Si l’environnement tels que les murs, les sols ou les plafonds sont plus froids que la peau, alors le corps perd de la chaleur vers ces surfaces par rayonnement. À l’inverse, si elles sont plus chaudes, le corps en gagne.

Comment obtenir un bon confort thermique ?

Améliorer le confort thermique de sa maison est essentiel pour se sentir bien chez soi. Voici quelques conseils pour y parvenir :

L’isolation thermique

L’isolation est une méthode efficace pour augmenter le confort thermique d’un logement. Elle permet de réduire les pertes de chaleur en hiver et les gains en été. Il est important d’isoler correctement les murs, les combles, les fenêtres et les portes pour éviter les ponts thermiques et les infiltrations d’air.

 

Le chauffage et la ventilation

Le choix du système de chauffage et de ventilation est également important pour améliorer le confort thermique. Il est recommandé d’opter pour des systèmes de chauffage et de ventilation efficaces et adaptés aux besoins du logement. Les radiateurs électriques à inertie, les pompes à chaleur et les chaudières à condensation sont des solutions intéressantes pour améliorer son niveau de vie.

 

Régulation de la température

Réguler le climat est un facteur clé pour améliorer son confort thermique. Il donc est important de réguler la température de manière optimale en fonction des besoins et des activités dans chaque pièce du logement. Les radiateurs programmables et les vannes thermostatiques permettent par exemple de réguler de manière précise et efficace.

 

Utilisation de stores et de rideaux

L’utilisation de stores et de rideaux est une méthode simple et efficace pour améliorer l’atmosphère d’un lieu. Ils permettent de réguler la luminosité et la température dans les pièces en fonction des besoins et des saisons. Les stores et les rideaux isolants sont particulièrement recommandés pour limiter les pertes de chaleur en hiver et l’entrée de la chaleur en été.

Conclusion : le meilleur moyen d’obtenir un bon confort thermique

En appliquant ces méthodes, il est possible d’améliorer significativement le confort thermique de votre logement. Il est important de choisir les solutions les plus adaptées en fonction des besoins, de l’utilisation de chaque pièce et des caractéristiques de votre habitation et des personnes qui y habitent.